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Mais qui sont ces fous qui osent la French Divide ?
Qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Comment se préparent-ils ? Nous allons vous proposer quelques portraits de futurs rouleurs de cette première édition. Prenez des notes, il y a des conseils intéressants pour vous, les bikepackers !
Crédit photo : Laurent Lebecque
Bonjour Clément, est-ce que tu peux te présenter ?
Clément Stawicki, on m’appelle aussi Clem Shovel, j’ai 32 ans, je viens du nord de la France où je suis technicien cycle.
Quel rouleur es-tu?
Je pratique le vélo depuis toujours. Petit, j’ai pratiqué plusieurs années le « vtt » et le bmx de race. Pour ensuite utiliser un vélo de route comme moyen de déplacement et pour mes premiers voyages. Actuellement, j’utilise mon route pour aller travailler et faire des sorties, je fais du cyclocross (ce que je préfère) et j’ai repris avec mon fils le bmx de race depuis cette année. Enfin, je reviens tout doucement au vtt, je souhaite pratiquer l’enduro et sur de longues distances (comme la French Divide). Et bien entendu un peu de détente en single speed avec les copains.
« Une belle façon d’embrasser
cette nature française… »
Pourquoi ton inscription à la French Divide ?
J’aime la nature, l’aventure et le paysage français, qui est très varié et joli. S’aventurer à travers la France par les chemins, sera une belle façon d’embrasser cette nature française et d’en profiter.
Quelle est ton expérience dans le bike packing ?
J’ai d’abord fait quelques voyages en sacoche classique. Les premiers avec peu de budget. J’aime la simplicité et la légèreté. Il y a quelques années, j’ai découvert le bikepacking via des blogs de voyageurs, ça m’a plu. J’ai donc essayé de me procurer ce type de sacoches. Pour après me tourner vers les courses où ce type de chargement prend tout son sens.
As-tu déjà participé à des courses ou événements de ce genre ?
Oui, en 2015 j’ai participé à la Transcontinentale Race. Une très belle aventure où j’ai pris beaucoup de plaisir, ce qui m’a motivé à participer à d’autres courses. J’ai roulé sur 4500km environ en 13 jours. Au mois de juin, je prends le départ du Tuscany Trail en Italie ce sera ma première course longue distance tout terrain environ 600km en Toscane.
Crédit photo : Transcontinental Race 2015. Clément en maillot Malteni avec Samuel pour Digest Science et Stéphane alias Kiwi qui se prend pour Batman, à Istanbul sur le pont reliant l’Europe à l’Asie.
Quel est ton meilleur souvenir à vélo ?
Il y en a pas mal. Mais les premiers tours de roues de mes enfants ont été magiques. En règle générale le vélo m’a apporté beaucoup de bonnes choses et de belle rencontres.
« Faire plusieurs sorties sur 2 jours pour tester le matériel et les situations. »
Quel est ton entraînement ?
Je n’ai pas vraiment de plan d’entraînement, j’essaie de jongler avec la vie de famille et le boulot. Du coup, je vais bosser tout les jours à vélo, soit minimum 60km, 5 fois par semaine. Le mercredi et le samedi entraînement de race avec mon fils et enfin une sortie plus ou moins longue le dimanche. Je fais courir mon chien, le plus souvent possible dans la semaine. J’essaie de faire du renforcement musculaire et du cardio quand je ne peux pas sortir. Avant les gros événements j’essaie de faire plusieurs sorties sur 2 jours pour tester le matériel et les situations.
Quel vélo utiliseras- tu pour la French Divide 2016 et pourquoi ?
Dans un premier, temps je pensais partir avec un cyclocross car c’est celui que je maîtrise le mieux en tout terrain, mais après avoir étudié la trace, je vais partir sur mon Bombtrack Beyond+ qui sera monté en roue de 29″ . Qui je pense sera plus polyvalent, confortable et adapté à ce genre de périple et j’aurais déjà fait le Tuscany Trail avec.
Quel serait ton conseil pour les autres participants ?
Prenez du plaisir, trouvez votre propre voie et vos inspirations.
Questions bonus
Bière préférée ?
Par période, en ce moment c’est la Kwak.
Ketchup ou mayo ?
Sauce cocktail
Sponsors : Merci à Bombtrack, Malteni et Apidura
Et merci à l’équipe de la French Divide pour le boulot effectué
