Les petites histoires de la Divide, jour 13
On rejoins donc Ian et Wendy pour le petit dej’. Ils nous ont mis un gros coup de flip la nuit dernière.
10:41 les Picards Brothers arrivent trempés et s’en foutent royalement de l’heure officielle de l’apéro, leur bière ils la veulent maintenant ! Et pas besoin de sous-titres pour comprendre leur état !
Monica, première femme à avoir roulé le tracé en entier de la French Divide arrive une heure plus tard et elle est bien reçue par le coq.
On part pour une petite échappée nature avant d’accueillir les prochains…
Au fait si vous avez l’occasion de passer au pays basque, goutez la Bob’s Beer, cette bière locale est brassée à Hasparren. Elle a tout d’une grande. * à consommer avec modération. (Quelle poivrote cette Miss Modération elle picole avec tout le monde !)
Mon petit bouquet de fleurs sauvages cueillies sur les chemins qui s’accorde parfaitement au décor 😉
Pascal et Jean-Luc qui sont devenus comme cul et chemise (ou bib et jersey si vous préférez) depuis le CP3 chez Thierry arrivent vers 19h.
Benjamin suit 10 minutes plus tard.
Encore une belle tablée ce soir avec des anecdotes envoyées à la volée. Entre les Picards et Pascal & Jean-Luc qui ont pas mal partagé la route c’est pas triste !! Je me délecte de leurs commentaires que je vais essayer de vous transcrire…
« – Roh la jardinière là, tu l’as vu ?
– Non mais la boulangère de Chablis ouais…
– Aaaah ooh ouiii !!! (tous en choeur) »
Elle a fait l’unanimité apparemment !
« Je me suis toujours demandé ce que ça ferait un cycliste dans une vache. »
– Stéphane dans une descente raide… avec des vaches sur le passage.
Pascal a été rebaptisé Œil de Sioux par Jean-Luc. Même sans GPS il arrivait à se débrouiller !
« Je connais les traces de tous les participants devant moi ! Selon l’épaisseur et le type de crampon quand c’est frais je te piste n’importe qui !
Du coup putain j’angoisse quand y’a plus de trace ! Surtout la nuit… »
Les Picards Brothers avaient eux, une bonne technique pour décourager (gentiment) leurs copains pas loin derrière eux !
À la boulangerie de « Saint-Bernard-Moncuq-sur-la-Commode » (Stéphane qui n’en peut plus des noms des patelins à la noix) l’un d’eux demande à la vendeuse : « Madame, est-ce que vous pourriez dire à ceux juste derrière nous qu’on est passé il y a AU MOINS 5 HEURES ? »
Allez, à demain pour encore plus de techniques de sioux 😉